La merveilleuse histoire de trois petites betteraves jaunes
Publié le 15 Décembre 2013
Me voici de retour après un intermède musical assez intense. Aujourd'hui, je vais vous parler de la betterave. Pour une définition technique de la Beta Vulgaris, je vous renvoie vers Wikipedia, qui saura bien mieux la décrire que moi.
Pour moi, et jusqu'à récemment, la betterave était une alternative aux tomates en rondelles, concombres tranchés et autres carottes rapées du bar à salade de la cafeteria de mon entreprise, où la betterave est transvasée directement de la boîte de conserve dans des grands bacs noirs, sans autre forme de cérémonie. C'est mon sempiternel maraîcher qui m'a vendu ma première betterave fraîche : des betteraves jaunes, à acheter crues ou déjà cuites. N'ayant jamais fait cuire de betterave, j'ai opté pour la facilité et ai jeté mon dévolu sur la version cuite, en trois exemplaires.
La première betterave a fini en pesto, mixée avec du cresson, une gousse d'ail, du jus de citron et un yaourt. Je l'ai dégusté avec des gnochhis de pomme de terre et des pousses de cresson.
Et du poivre, beaucoup de poivre ...
La deuxième betterave a été sacrifée sur une baguette. On ne change pas une affaire qui roule : dans ce sandwich, on retrouve le citron et le cresson. J'ai tartiné une fine couche de moutarde sur une baguette de pain, puis rajouté du cresson, des tranches d'oignon rose, de pomme et de betterave, le tout arrosé de jus de citron. La betterave se marie très bien avec la pomme. Il faudra un jour que j'essaie de faire une compote pomme/betterave : le goût sucré de la betterave doit très bien fonctionner dans un dessert.
La troisième betterave a fini en salade chaude, avec du chou-fleur et des champignons (ainsi que le fameux cresson et l'oignon rose). La betterave chaude arrive à la hauteur de ses compatriotes froides : associée avec le chou-fleur et une vinaigrette au vinaigre de xeres, elle donne un goût sucré-salé au chou-fleur, et change agréablement de la salade chou-fleur/carotte. A refaire!